Nan Goldin
Nan Goldin quitte sa famille à 14 ans, peu de temps après le suicide de sa soeur aînée Barbara. Elle s'initie très tôt à la photographie, au sein d'une famille recomposée dont les membres naviguent dans les subcultures de Boston, New York, puis Bangkok, Tokyo, Londres, Berlin, Paris... À travers les images qu'elle capture de leurs vies communes, elle constitue un interminable journal intime de ce qu'elle nomme ses « Obsessions ». Les êtres s'y rencontrent, rient, s'enlacent, s'embrassent, s'étreignent, s'aiment, souffrent, pleurent, meurent, vivent de la manière la plus intense qui soit.
sous la direction de Stéphane Ibars, préface Alain Lombard, Actes sud-Collection Lambert, 93 p.