“1963. Une agence d’État est créée pour soutenir la relance de l’économie française. En vingt ans d’existence, le Bumidom aura organisé l’émigration de 160 000 personnes originaires de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La Réunion.{Péyi an nou}, publié par les éditions Steinkis,est à la fois une enquête pour comprendre la politique et le fonctionnement du Bumidom, ses répercussions, son héritage… et un hommage à ces Français contraints à l’exil dans un pays qu’ils pensaient être le leur, la France.”
{{Jessica Oublié}} est née à Paris en 1983. Sa mère guadeloupéenne et son père martiniquais sont arrivés en métropole quand ils avaient respectivement 14 et 15 ans.
Après des études en histoire de l’art et près de deux ans à la rédaction de la revue Africultures, elle s’envole pour la Centrafrique et le Bénin où elle travaille pendant cinq ans dans les domaines culturel et linguistique. De retour en France, elle se prend d’intérêt pour la migration antillaise des années 1960 à 1980, c’est le début de l’aventure Péyi an nou.
Née en banlieue parisienne en 1990, {{Marie-Ange Rousseau}} a toujours aimé dessiner et raconter des histoires. Après quelques détours, c’est au Cesan qu’elle termine ses études, en 2015.
Attirée par les histoires de vie et les récits historiques et engagés, c’est avec enthousiasme qu’elle se joint au projet Péyi an nou, lorsque sa route croise celle de Jessica.”
{{Christelle Evita}} est autrice de théâtre, comédienne et slameuse. Le thème des exclusions contemporaines constitue le fil rouge de ses écrits : les assignations identitaires avec sa pièce “Mais je ne suis pas noire!”, le monde du travail avec sa pièce « Silence, Travail ! », l’avortement au 21ème en France avec « On dit que c’est le plus beau jour de la vie », l’accueil des personnes migrantes ou réfugiées dans « Un couteau dans le cœur »