Au XVIIIè siècle, Marianne (Noémie Merlant) est peintre et doit réaliser le portrait de mariage d’Héloïse (Adèle Haenel) qui vient de quitter le couvent et a retrouvé sa mère (Valeria Golino) dans un château sur les côtes bretonnes. Héloïse devrait épouser un riche Italien choisi par sa mère, mais elle résiste à son destin en refusant de poser pour son portrait. Marianne va devoir la peindre en secret et un lien amoureux se tisse au fil des jours. Avec ce quatrième long-métrage (Prix du scénario et Queer Palm à Cannes), C. Sciamma signe une nouvelle œuvre brillamment mise en scène dans laquelle le rythme, le son et la photographie servent son propos poétique et politique. “C’était le grand projet du film, d’écrire une histoire d’amour avec de l’égalité, sans domination de genre – ça c’était inclus dans le fait que ce soit deux femmes – et sans domination intellectuelle ni de classe.” (C.Sciamma)“Un film sublime et bouleversant” (Jeanne Magazine)
“{Portrait de la jeune fille en feu} entre au Panthéon des plus belles histoires d’amour du 7è art. (…) Un film d’une délicatesse infinie” (Première).
Céline Sciamma, scénariste et réalisatrice, marque le paysage du cinéma français dès son premier film en 2007, {Naissance des pieuvres} (ainsi que son interprète principale Adèle Haenel) et continue par la suite à creuser la question de la sexualité et de l’identité chez les jeunes ({Tomboy, Bande de filles}).