ELISE THIEBAUT est l’autrice de {L’Amazone verte. Le roman de Françoise d’Eaubonne} (Charleston, parution le 9 mars 2021). JULIE GORECKI a republié avec Myriam Bahaffou {Le Féminisme ou la mort} de Françoise d’Eaubonne (Le passager clandestin) qu’elles devaient venir présenter en novembre dernier à Violette and Co. A signaler aussi {Françoise d’Eaubonne et l’écoféminisme} (Le Passager clandestin, 2019) textes choisis et présentés par Caroline Goldblum et un portrait dans la nouvelle revue {La Déferlante} n° 1 – mars 2021 “Françoise d’Eaubonne dans la matrice de l’écoféminisme” par Elise Thiébaut.
L’AMAZONE VERTE
(extrait d’interview de Elise Thiébaut)
“{Françoise d’Eaubonne était présente dans mon environnement et je me sens liée à elle par mille petits liens, comme notre date de naissance commune, un 12 mars, une passion pour la politique, le sens de l’humour, un goût particulier pour l’aventure. Quinze ans après sa mort, alors que je m’intéressais comme beaucoup de monde à la nouvelle vague de l’écoféminisme, j’ai essayé d’en savoir plus sur elle : elle est quand même la pionnière de ce mouvement qui s’est construit sans elle. Je voulais réparer cette injustice et voir ce que, peut-être, la pensée et le destin incroyables de cette femme avaient à nous dire sur notre époque. Et même si je suis loin d’être toujours d’accord avec elle, je suis persuadée qu’en inventant l’écoféminisme, elle nous autorise à créer des utopies pour demain.}”
LE FEMINISME OU LA MORT
(Présentation des éditions)
“{En faisant du capitalisme patriarcal le dénominateur commun de l’oppression des femmes et de l’exploitation de la planète, Françoise d’Eaubonne offre de nouvelles perspectives au mouvement féministe et à la lutte écologiste. Pour empêcher l’assassinat généralisé du vivant, il n’y a aucune alternative sinon l’écoféminisme. C’est le féminisme ou la mort.
Longtemps inaccessible, ce texte devenu référence est introduit par deux chercheuses et militantes. À l’aune de leurs engagements et d’une lecture croisée de ce manifeste visionnaire, Myriam Bahaffou et Julie Gorecki soulignent les ambiguïtés de ce courant en pleine résurgence et nous proposent des pistes pour bâtir un écoféminisme résolument radical, intersectionnel et décolonial.}”